Ce qui nous ressemble nous plait. Ça nous conforte dans ce que nous sommes : « ..On a bien raison de penser ce que l’on pense! »
Nous aimons ce que l’on sait déjà
Ça nous convient mieux, ça nous sécurise. Ça nous est plus sympathique. Instinctivement
L’inconnu n’est pas notre ami naturel, c’est notre cerveau reptilien qui veut ça. Il faut faire avec. Nous aimons ce que l’on sait déjà et nous craignons ce qui ne nous est pas familier. L’histoire du monde est le résultat de cet état de fait.
En vivant ensemble, on a des connaissances en commun issues des situations successives qui se déroulent, des échanges entre les personnes. C’est une forme de patrimoine mis en commun et que l’on s’efforce de faire fructifier…N’est-ce pas une définition acceptable de la famille, au fond ?
Et ce patrimoine commun va favoriser ensuite l’action souhaitée. La sympathie entraine l’aval qui entraine vers l’adhésion, voire l’engagement.
Alors pour se plaire, on recherche les similitudes, les ressemblances. On fait référence aux aspects qui sont connus de tous. Les séducteurs le font systématiquement ( parlez-moi de vous !) ; les commerciaux aussi. Et les artistes souvent utilisent ce que l’on connait tous : des situations ou des icônes, des symboles, des période de nos vies issues de notre culture commune, pour les tourner en dérision ou nous emmener ensuite dans leur propre univers.
Pour bien communiquer, il faut savoir partir de ce qui est déjà connu. Construire, protéger, décrire ce capital commun avec tous ceux qui font partie du projet. Ensuite il est possible d’avancer dans l’inconnu.
Chaque porteur de projet pourra s’appuyer sur ce qui est connu de ses publics pour aller ensuite vers ce qui l’est moins. Partir de ce que je sais, miser sur ce qui est familier à tous pour transmettre ses messages avec plus de fluidité et améliorer l’engagement des partenaires.
Rappeler ce que l’on sait avant de dévoiler ce qui ne l’est pas. Un exercice idéal pour renforcer ce qui est précieux à chacun de nous et utile au projet : les valeurs, l’importance du savoir-faire, de gout du métier, l’art du vivre ensemble, etc..
Vous saviez tout çà ? Tant mieux, on doit avoir un petit capital en commun, alors 😉
Bonne écoute.