Communicant expert ou débutant, le dircom ne doit-il pas rester dans tous les cas un doux rêveur, éternellement à la recherche du léger, du beau et du meilleur que peut réserver l’avenir?
Le droit ou le devoir de rêver
Le dircom a ce bel avantage d’être autorisé et invité à rêver. Et pourquoi pas à entraîner les autres à s’évader vers d’autres mondes. Fabricant de réalité augmentée, il sort du chemin tracé et libère son esprit pour vagabonder un peu. Armé de son regard d’enfant, il part à la recherche du mieux, pour inventer, réinventer, susciter la créativité et composer in fine un nouvel univers, propre à la marque ou au projet.
Histoire de refaire l’histoire. De la rendre plus visible, plus compréhensible…Histoire de changer la donne et de donner le change, dans un monde trop dur.
Quel beau métier quand même que celui de communiquer, où le rêve est une des ressources pour viser juste et toucher au cœur.
Personnellement j’ai mis du temps à accepter cette dimension. Il faut accepter de ne pas être sérieux dans ce que l’on produit. On n’est pas forcément formaté pour cela. Que vont penser tous ces autres? Et pourtant, j’ai été à bonne école : ma maman est la championne du rêve! …Mais chut, c’est un (petit) secret.
Bonne écoute