Voir de haut, puis voir de près. De très, très près.
Appréhender la vue globale, observer le tableau dans son ensemble. Et s’intéresser aux détails, pour les régler.
En homme-orchestre alerte, le communicant change d’échelle et de focus. Pour observer, évaluer vérifier ( et faire accessoirement) à tous les niveaux. Il regarde l’horizon, évalue les stocks en cale, et conserve un œil vers la barre. Séquences pas séquences le métier change. On pourrait résumer ainsi le quotidien d’un dircom.
L’art de passer de la planification à l’imprévu
Il change d ‘échelle de temps aussi, alternant le travail en profondeur et la gestion des situations urgentes.
Se projeter vers le futur et tenir compte du passé. Comprendre la situation, projeter l’arrivée. Concevoir les étapes, séquencer les messages. Prendre le recul et planifier le scénario idéal. Et la minute d’après, changer de braquet retomber dans l’urgence réagir, gérer la crise. Et alors, réorienter le propos, adapter le plan initial…
Mi-coureur de fond, mi-sprinter, le dircom adapte son rythme. Il est forcément élastique. Le caméléon des situations. Ou plutôt le grimpeur opiniâtre qui s’adapte au rocher, sans perdre de vue le sommet.
(Perso je suis assez fière de ne pas avoir dit une seule fois dans ce petit texte le mot agile. Yes! On a les satisfactions que l’on se donne…)
Bonne écoute.