Vœu
Politesse jetée sur la toile ou posée en début de nos messages les deux premières semaines de janvier.
Exigence de celui qui «veut», superstition de celui qui redoute, chimère d’un monde meilleur. Les vœux sont de retour. Bonne année.
Pensée moralisante, résolution fragile, occasion de se revoir bientôt ou enfin, marque d’attention d’amplitude variable.
Tous les vœux sont dans la nature.
Ils traversent nos débuts d’année, signes de fraternité, d’amour ou à défaut de coexistence pacifique. Ils participent à l’effort de paix dans tous les cas. Au pire ils sont fades, convenus, rien de grave. Parfois ils nous vont droit au cœur.
Aujourd’hui, les vœux s’impriment bien moins, ils se postent et se likent. Certains s’écrivent à la main – de moins en moins. D’autres se livrent par téléphone, d’autres enfin se trinquent encore après les fêtes, avec galettes.
Pour les communicants, les vœux représentent un pic de chiffres d’affaires et un devoir de créativité pour leur propre compte. Comme une preuve attendue de leur agilité.